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"Point de croix" Avouez que le message est fort.... Double sens! Qui que l'on soit, on croit ou on ne croit pas. Et moi, je crois quoi ? Je n'entrevois guère de perspective...
Il est où? me regarde-t-il ? Sait-il à quel point je suis malheureuse ?
On peut toujours trouver une raison de faire la guerre, il y aura toujours à l'intérieur des hommes des colères qui leur donneront envie de mordre ou pire de tuer...
Mais seul l'Amour vaut la peine qu'on se batte pour. C'est en cela que je crois... et quitte à planter des aiguilles et à couper du fil, je préfère broder le mot AMOUR et un couple uni...
WAR : trois minuscules petites lettres , le mot français n'en contient guère plus... et c'est sans doute le mot le plus fort dans chacune des langues. JE rêve d'une langue dans laquelle le mot guerre n'existerait pas. Je rêve d'un monde où la colère et la haine ne viendrait plus nous déclarer la guerre...
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Ils ont pris un fusain
ça a sali leur main...
Mais leurs visages se sont illuminés
Aussitôt ils se sont mis à créer...
Que pouvaient-ils ressentir ?
Je ne saurai vous le dire.Mais avec la poussière du charbon
Ils ont mis de la vie sur leur carton.
Les fous du roi et les seigneurs bottés
Sont apparus de toute leur beauté,
Réussissant du coup sur le Canson
A tracer les contours d'une émotion....
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Une bafouille de l'Euro 2016... que j'avais écrite.
Les minutes s’égrainent, on a le coeur et les nerfs en épis de maïs, on est à chaque fois à deux doigts que nos artères fassent POP à chaque Corner. Giroud jaillit plus haut que les autres mais il a le front bombé et les épaules pointues et ça passe à côté : trop à gauche, trop à droite, trop haut. On se dit que ça va finir par entrer, mais ça ne rentre pas. Et on se dit qu’on va rentrer au vestiaire avec un zéro zéro pas cool. Ça devient crispant… On attend tellement plus, on veut vibrer comme les cordes déchaînées du violon d’André Rieu ; et rien ne se passe. A peine trois petites actions qui finissent hors cadre. On est prêt à leur refiler l’horrible cadre de Pépé Gontran, celui qu’on aimerait monter au grenier mais qu’on garde comme un trophée sur la desserte de la salle à manger. Les cadres, c’est pas ce qui manque ici, mais les Bleus, eux, n’arrivent pas à le trouver le cadre. Et ça glisse, et ça cogne, ouch, le tête à tête, ou plutôt le tête contre tête, il fait mal. Y en a qui vont avoir la mi-graine. Et on est à la mi-temps, ça tombe bien. La pause va faire du bien. On imagine sans mal que Didier Deschamps va leur passer un savon, un de ceux dont il a le secret. Il ne s’agit pas de se faire mousser, ni de buller devant les cages, mais va falloir essorer cette défense et aller étendre le ballon au fond des filets. Mais Didier Deschamps va le faire exprès pour piquer l’orgueil de ses joueurs. Au retour, ah, ça va mieux : ça fonce, ça déborde, ça va au contact, on passe pas loin de l’ouverture du score. Et puis le soufflé retombe ; les joueurs adverses sont pliés par les crampes et on se crispe encore un peu plus. A qui reste-il des ongles ?
Et le temps file, et les minutes défilent, ah, tiens, ne serait-pas un maillot qui s’enfile ? Les remplaçants sont au bord du terrain, prêts à en découdre. Les spectateurs n’en peuvent plus, l’attente est insupportable, on le veut ce but. De qui va venir la lumière ? Du petit bonhomme sympathique qui nous a mis des paillettes dans les mirettes ? D’Olivier Giroud qui s’est démené comme une girouette pour trouver tous les angles impossibles et rester hors du cadre ? De Paul Pogba ? Pour l’instant, on est éteint, frustré, comme doit l’être Didier Deschamps sur son banc.
Un sélectionneur , des travées de spectateurs ; on fait tous grise mine et là, délivrance, Griezman nous sort un coup lunaire de son chapeau et catapulte le ballon au fond des filets. On regarde le chrono : et là, et oui, pas de doute : 89ème minutes. Ah c’était donc ça : on livre des matchs poussifs et on fait vibrer son public une minute avant le temps réglementaire. Dites donc les gars : VOUS Y PENSEZ A NOS COEURS ET A NOS NERFS…. LE football, c’est deux fois quarante cinq minutes, y a largement de quoi vous exprimer et nous régaler. Pas la peine de jouer la montre dans les dernières secondes. Ne nous faîtes pas ça à tous les match, ça va pas le faire…. En tout cas, pour l’instant, c’est rentré et Didier Deschamps arrose cela en jetant sa bouteille au-dessus de sa tête. Ok, les joueurs font des miracles, mais je vous confirme, Mr Deschamps, votre bouteille, elle n’est pas restée suspendue en l’air dans un moment de grâce, elle est redescendue, bon j’espère pas sur votre tête…
oh il est content, le banc français, oh que ça fait du bien. Tiens, ne seraient-ce pas des larmes qui viennent de monter dans mes yeux ? C’est ça quand on relâche la pression, la vapeur….
Il reste 5 minutes dans le temps additionnel et voilà que Dimitri nous refait briller les yeux : 2-0 pour un match dans lequel on n’aura pas briller, mais deux petites petites nous auront fait sortir de la grisaille d’un match terne et sans éclat. Bravo les gars, et je vous préviens, si vous ne refaites pas ça samedi contre la Suisse, je……… serai folle de joie. Et vous êtes priés de continuer ainsi jusqu’au 10 juillet. Un conseil : n’attendez pas 89 jours.
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Lundi matin, en classe. Un jeune cowboy qui se verrait bien ailleurs qu'en salle de classe. Il fait courir sa craie sur son ardoise...
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"Tu vas arrêter d'en faire tout un foin, j'ai pas enlevé mes bottes, ça va... Oh, tu sais que tu vas me faire devenir chèvre, avec ça...."
Mais je me dépêchai d'effacer ce que j’avais écrit sur mon ardoise...
« La chèvre se mit à brouter les bottes de foin que Charles Ingalls venait d'étaler dans la grange »...Ouais, ça pourrait le faire....
Pffff ; il n'était pas drôle ce maître d'école avec ces lubies et ces défis d'écriture. Ça en devenait lassant, surtout que ça lui prenait tous les lundis, le genre de trucs à vous donner de l'urticaire chaque lundi matin...
Le maître disait : « Laissez jaillir les idées de votre tête », tu parles, oh oui, des idées, moi, je n'en manque pas, le problème, c'est qu'elles ne sont jamais du goût de mon père... La dernière en date m’avaitvalu de sérieux ennuis... J’avais bourré de foin une peau de chèvre tendue et l'avais doté de bottes... Mais pas n'importe quelles bottes, non, les plus belles bottes du Nevada... que seul un riche propriétaire pouvait posséder... Les bottes de Mr Ben Cartwright... Oh elles avaient été du plus bel effet sur la chèvre.... Les deux bottes avaient trouvé place à l'avant de la chèvre, tandis que l'arrière avait été équipé des bottes d'Adam, une sublime paire de bottes rutilantes. Il fallait dire qu'Adam avait une façon bien à lui de les faire briller, il crachait dessus et les frottait avec une poignée de foin, les bottes étaient polies... comme un miroir.
La seule chose drôle dans l’histoire, c’est que ni mon père ni mon frère n’ont pu me botter les fesses, pour le coup… vu qu’ils n’en avaient plus de bottes…
Enfin, toute cette histoire avait fait un sacré foin…
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Pointe de douleur dans la poitrine
Un flot de larmes qui s'agglutinent,
Derrière les portes du quotidien,
Les portes closes du "tout va bien"
J'ai oublié encore une fois
Que j'avais mal, que j'avais froid
Sans toi, sans tes bras, sans ton sourire
Et tout ce qu'il nous restait à découvrir...
Petite douleur, petite pointe qui brule
Un spasme, des crises qui s'accumulent,
Et enfin les larmes qui s'écoulent,
Ah quelle était grosse et dense cette boule...
Un triste anniversaire se profile
Mariage conte de fée, qui a cassé le fil ?
Oui on devait vivre , éperdument heureux;
Pour toujours, heureux et amoureux;...
Même en cauchemar, je n'avais pensé
Que nous étions en sursis, idée insensée;
Nous n'avons eu droit qu'à une décennie,
C'est trop peu pour deux coeurs si bien unis....
L'amour est un anneau, tout rond , tout ciselé;
Pas de début, pas de fin, c'est prouvé...
Mais le rideau est tombé sur le décor
De notre pièce, notre amour, notre trésor...
Plus de jeu, plus de représentation,
Extinction des feux, plus de passion
Je suis seule dans la loge minuscule;
Entre des costumes et des renoncules...
Les cartes des amis, les vieilles photos;
Les souvenirs , tu es sorti trop tôt....
Plus là pour me donner la réplique
Plus là pour calmer mes ardeurs colériques...
Plus d'accolades , plus de sourires complices;
Plus de valses sur un parquet qui glisse.
Plus rien ?? oh si tellement d'images
Figées, exposées sur des pages et des pages....
Album coloré, mélodies entrainantes
Un refrain, quelques notes qui me hantent;
Une envolée de violons , le pincement d'une corde
Une harmonie solide, jamais de discordes...
Oh si, parfois, mais peu, si rares, si infimes,
Tout juste un léger changement de rythme...
La cordialité, le respect et l'amour
Nous ont tenu écartés des dialogues de sourds..
Intelligence du coeur, noblesse de l'âme
Et ta patience, qui m'a fait devenir femme...
Je garderai longtemps en moi ton souvenir
Même à l'aube d'un tout nouvel avenir
Parce qu'on n'oublie pas radicalement
Le premier flamboiement de ses 15 ans...
Je ne sais de quoi sera fait demain
Qui la vie mettra sur mon chemin....
Mais il y aura toujours dans ma chair
La trace de ce magique coup d'éclair..
Et puis ton nom qui m'a été donné à vie;
En ce jour d'aôut où je t'ai dis oui...
Ce oui que je n'ai cessé d'attendre
Quand j'étais encore dans mes années tendres...
Je reste ainsi lié à ce que tu as été
C'est la preuve que tu as bien existé...
Tout a basculé si tragiquement
Que je me demande si tu étais réel, vraiment...
Ce 12 août, je serai épouse en solo
Avec pour compagnons quelques sanglots;
On est loin des ballons et des bougies;
Encore une fois, je serai seule dans mon lit...
Avec un coeur débordant de baisers à offrir,
Et un corps lassé de tant souffrir;
Petite douleur qui s'appelle l'absence
Manque d'amour, cruel appétit des sens...
Envie d'aimer; envie de donner, envie de recevoir
Ouvrir les vannes du coeur, purger le réservoir...
Et refaire le plein de sensations,
Sentir à nouveau le vent de la passion...
Tomber amoureuse, avoir droit à l'espoir
Sans te trahir, sans effacer notre histoire
Ce que tu m'as donné, je le porte dans mon sein
ça se voit sur moi, ça se lit dans mes desseins...
ça se verra dans ce que je deviendrai
Tu m'as aidé à grandir, jamais je n'oublierai
Et puis que dire de nos trois enfants chéris
Trois bourgeons magnifiques, remplis de TA vie...
Chacun porteur de ce que tu as été,
Prêts à marcher sur tes traces éclairées...
Par l'éclat de ton sourire lumineux
moi leur maman, je serai toujours là pour eux....
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